EDITO MARS 2017 Le 04 et le 05 mars 2017, le CA de France ESF s’est réuni. Le réseau France ESF s’agrandit avec la présence, ces deux jours, de l’association départementale CESF56, de l’ARPESF de l’Alsace, d’une adhérente individuelle. La première matinée du CA est consacrée à l’actualité des régions et des membres associés. Aujourd’hui les associations se questionnent sur le nouveau découpage régional et l’adaptation de leur fonctionnement à cette réalité. Les travaux du dernier conseil d’administration ont porté sur : La poursuite de la participation de France ESF à différents groupes de travail avec nos partenaires : La cour des comptes sur l’inclusion bancaire La BNP Paribas personal finance sur le rapport 2015 de la médiatrice Le Haut Conseil du Travail Social : Construction d’une définition française du travail social à partir de la définition internationale Réflexion autour de la participation des personnes accompagnées dans les instances de gouvernance et dans la formation des travailleurs sociaux La Commission Professionnelle Consultative : le travail sur la réingénierie du diplôme de Conseiller en ESF continue avec la rédaction de la définition du métier et de ses fonctions. En mars la CPC devrait statuer sur cette première partie des travaux. Les formations des PCB1, dispensées par France ESF, ont débuté dans les régions expérimentales N’hésitez pas à vous rapprocher de votre association régionale pour plus d’informations.
Le décret N°2016-976, du 18 juillet 2016, modifie les modalités de recrutement des assistants territorial socio-éducatif spécialité Assistant de service social. Ainsi, pour cette spécialité, les candidats diplômés du DE ASS n’ont plus qu’une épreuve orale. En 2016, France ESF a interpellé par courrier la Direction Générale des collectivités locales afin de connaître les raisons de cette différence entre les spécialités. Une réponse a été renvoyée le 29 décembre 2016. Cette modification a été réalisée dans le cadre de la réforme sur la démarche de reconnaissance des qualifications professionnelles des candidats à l’emploi public entreprise pour les cadres d’emplois des professions réglementées de la fonction publique territoriale. La raison est donc la suivante : Le métier d’assistant de service social « relève d’une profession réglementée dont l’accès ou l’exercice est subordonné à la profession de qualifications professionnelles déterminées, attestées notamment par la détention d’un diplôme délivré par une autorité compétente reconnue par l’Etat français en l’espèce un diplôme d’Assistant de service social…. Ces dispositions sont également applicables aux ressortissants d’un état membre de l’Union Européenne ou d’un Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen sous certaines conditions. » Les deux autres spécialités (Conseiller en ESF et Éducateur Spécialisé) n’en relèvent pas. Pour résumer la profession d’Assistante de service social est protégée. La définition de leur métier est inscrite dans le code d’action sociale et des familles (article L441-1).