Jeudi 10 Mars, les membres de la Commission permanente du HCTS dont fait partie France ESF, représentée par Nathalie MARTIN, CESF, ont assisté à la remise par Mathieu KLEIN (Président du HCTS) du livre vert à Olivier VERAN, Ministre des Solidarités et de la Santé. Adrien TAQUET était également présent. Le ministre a semblé à l’écoute et au fait des problématiques rencontrées par les travailleurs sociaux et a mandaté le HCTS pour poursuivre les travaux :
– L’élaboration d’un livre blanc ayant pour objet la modernisation des métiers du travail social avec des préconisations concrètes. Ces orientations devront tenir compte des évolutions du contexte, avec une place importante laissée à la QVT et la valorisation des pratiques innovantes.
– La création de nouveaux référentiels de formation
– La diffusion d’une enquête nationale auprès de tous les travailleurs sociaux
Pour rappel, le livre vert rédigé par le HCTS établit un diagnostic global et des perspectives d’évolution pour les travailleurs sociaux.
– Le lien vers le livre vert du travail social : https://solidarites-sante.gouv.fr/ministere/acteurs/instances-rattachees/haut-conseil-du-travail-social-hcts/rapports-et-publications-du-hcts/rapports/article/livre-vert-2022-du-travail-social
– Le communiqué de presse publié suite à la remise de ce document au ministre : https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/article/livre-vert-du-travail-social-mathieu-klein-president-du-haut-conseil-du-travail »
Nous voulons tout de même préciser le positionnement de France ESF à propos de la validation de ce livre vert:
France ESF a toujours été dans la construction et salue le travail effectué dans des délais très – trop- contraints. Néanmoins France ESF s’est abstenu de voter pour car nous nous questionnons sur le devenir de cette production non aboutie et parfois confuse avec des données anciennes qui ne reflètent pas toujours la réalité de terrain.
Ce document peut également être porteur d’interprétations qui pourraient avoir des conséquences préjudiciables pour les professionnels de terrain et par extension pour les personnes accompagnées. Et pour ne citer qu’un exemple, nous pointons le manque de clarté opéré dans les propos entre travailleurs sociaux et intervenants sociaux.